Photos: Pantherophis x Lampropeltis

Hybride

On peut hybrider certaines couleuvres entre elle. Le mariage le plus courant est sans doute celui des Pantherophis avec les Lampropeltis.
Je possédais ces couleuvres il y a des nombreuses années déjà. L’éleveur m’avait fournit leurs pourcentages d’hybridation, à savoir: Gut 66%, L. emoryi 17%, Lampro getulus nigritus 17%. La photo des parents plis bas m’avait été données par ce dernier.

 

Ci-dessous: les parents !

 

L’hybridation

On l’a vu, certaines couleuvres, bien que très différentes, peuvent s’accoupler. Chez les pythons, c’est tous les espèces qui peuvent s’hybrider entre elles. Personnellement, étant fan de Morelia, je doute souvent sur la pureté de certains individus. Certaines phases de spilota pourraient-elles comporter un pourcentage de viridis…

Notons que l’hybridation chez les venimeux engendre… des venins hybrides ! Avec les problèmes que l’on peut facilement imaginer.

La mutation et l’hybridation sont des pratiques courantes, et pas uniquement en terrariophillie. D’ailleurs nos chiens, nos chats, nos poissons rouges, le mulet bien sûr, et même le furet ne sont pas des animaux existant tel quel dans la nature : nous avons créé, modifié, sélectionné et parfois hybridé nos compagnons, et ce depuis toujours.

Les « morphes » ou « phases » posent également parfois problème. La consanguinité et la sélection de certaines tares conduisant conduisent à une dégénérescence. Nos protégés deviennent plus faible et peuvent notamment souffrir de défaillances neurologiques.

L’hybridation soulève bien des problèmes. Des problèmes éthiques notamment, ainsi que des problèmes concernant la conservation des espèces. Il est indispensable de garder des souches saines et pures. Ne perdons pas cette richesse de diversité naturelle que nous a offert la nature.

 

textes, animaux, photos: gentilcopain